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Shaoxing de l'Arbre à Thé

Shaoxing fût notre premier chien, notre expérience sur l'éducation canine pointant à l'époque de son arrivée vers le zéro pointé (les livres c'est bien mais la pratique c'est autre chose), notre "pauvre" Shaoxing essuyât donc les plâtres de notre inexpérience.

Le choix de Shaoxing (voir page Les Chroniques du maître, pourquoi un Sharpei ?) se fit d'une manière peu conventionnelle si l'on en croit les livres, on n'a pas prit le plus vif et celui qui venait vers nous, mais tout le contraire, c'était le seul chiot qui restait à l'écart et qui ne bougeait pas, de plus il avait déjà 4 mois. Coup de chance il vivait dans la maison, donc habitué aux humains.

Au départ il pouvait se promener dans toutes les pièces de l'appartement hormis la chambre, il a dormi les premiers jours dans le couloir face à la chambre, puis dans un coin du salon, interdiction pour lui de monter sur le canapé, fauteuil ou un lit, sa gamelle de croquettes était en libre service (30% de protéines minimum pour les croquettes), une gamelle d'eau fraîche à disposition et des jouets.

Au fond du balcon se trouvait des journaux imprégnés de son urine, il a vite compris ou faire ses besoins en cas d'urgence, il fût propre très tôt, mais les journaux sont restés par sécurité.

C'était un chiot très calme, ne jouant presque pas avec nous, par contre très curieux surtout en balade, il reniflait en permanence la moindre brindille, les fleurs, un bout d'herbe qui dépasse, tous les arbres... on avait un peu l'impression de sortir avec un aspirateur en laisse...

Il était très maladroit, se "loupant" souvent pour monter les trottoirs, et en général pour passer un obstacle, pas téméraire pour deux sous, lui apprendre à monter les escaliers quand il eu 5/6 mois relevât du creusage de méninge, on le posait en bas, on montait et il ne bougeait pas... habitué à être porté, pourquoi se fatiguer ? donc ruse de sioux, arrivé à notre palier on le pose sur la dernière marche et on ouvre la porte de l'appart', une marche c'est pas trop dur, en plus le bol de croquettes est dans son champ de vision, donc il monte, victoire !

Peu à peu on démarre de plus en plus bas, ça fonctionne, ça fonctionne tellement bien que je suis obligé de le récupérer plus d'une fois au 5ème alors qu'on est au 3ème...

Pour la descente, même technique, mais à l'envers on le pose sur la dernière marche en bas, il hésite et remonte au 5ème !!! mais on y est arrivé, avec l'arrêt au 3ème en montant aussi !

La promenade en laisse, banni le harnais du début pour une laisse avec un collier étrangleur en corde "nylon", non on n'est pas des barbares, le collier étrangleur permet au chien de ne pas tirer comme un taré sur sa laisse, les premiers temps il force, bave, halète, puis se calme, essayez de retenir un chien avec un harnais, il a toute sa puissance pour vous emmener avec lui !

Donc début de la balade en laisse le temps de rejoindre le parc, et là il était détaché, libre à lui de se promener à sa guise, de renifler les gens, de se faire caresser, de rencontrer d'autres chiens, de découvrir sans entrave, mais il n'était jamais loin de nous, snobait les autres chiens et ne se laissait pas toucher...

Souvent j'allais en ville avec lui, occasion de le familiariser avec la foule, le bruit et de rencontrer différents "monstres d'acier" bruyants et odorants, du 103 kité moulinex, en passant par la caisse 25000 watts de sono estampillée beauf touch' et au bus crachant ses entrailles de fumée, y'a de quoi perturber un chiot, le pompon étant le train surtout lorsqu'il passe vite, des p'tites virées au marché et dans les galeries marchandes finirent de le "blinder" question bruit et foule en mouvement.